Edit suite à la bonne remarque de Lerouet:
Polyembryonie = plusieurs embryons dans une graine (un issu du croisement des gamètes mâles et femelles, l'autre
d'origine "nucellaire" strictement identique au pied mère) Donc en principe dans l'ensemble les plus costauds
trés fidels à la mére et même ceux issus du croisement des gamètes en principe
hybrides ressemblant un peu à la mére (fortement pour le poncirus ).
Monoembryonie = un seul embryon
issu du croisement des gamètes mâles et femelles donc hybride et pas trop fidel en principe!S'il est Monoembryonné il ne sera pas fidèle à l'arbre qui a porté le fruit.
Polyembryonie : apparition de plus d'un embryon dans une graine.
Chez les plantes, certaines graines contiennent
soit deux plants zygotiques, c'est-à-dire un embryon gamétique résultant d'une fécondation (phénomène très rare), soit deux plants génétiquem
ent différents : un des embryons est un embryon nucellaire (clone de "la mère" né sans fécondation et porteur de 100 % des gènes maternels... en théorie, cette pousse donnera exactement le fruit initial) et l'autre est issu de la fécondation avec une autre fleur (ovule + pollen, soit 50 % 50 % avec tous les hasards qu'engendre la fécondation sans compter les possibles hybridations.
Monoembryonnées : ne possèdent qu’un embryon zygotique par semis.et
ne peuvent donc pas être reproduits fidèlement La polyembryonnie
Pour la plupart des cultivars, les graines contiennent plusieurs embryons : un embryon sexué et des embryons somatiques issus des cellules du nucelle. Ces embryons surnuméraires possèdent le même génotype que la plante maternelle et ne se développent, semble-t-il, qu’après la fécondation du sac embryonnaire. Le nombre de ces embryons varie de manière importante — de deux à plus d’une dizaine — selon les cultivars. Seules deux espèces, C. medica et C. grandis, ne présentent que des cultivars produisant des pépins monoembryonnés d’origine sexuée.
L’apomixie partielle, qui résulte de la compétition entre l’embryon sexué et les embryons nucellaires, a des implications importantes pour les programmes d’amélioration génétique. L’embryonie nucellaire est, en effet, un obstacle à l’obtention d’hybrides ou de descendants par autofécondation. Elle permet, en revanche, la multiplication conforme des porte-greffes par semis.
La stérilité gamétique et l’incompatibilité
La stérilité pollinique affecte de nombreux cultivars d’agrumes. Elle peut être complète, comme pour l’oranger Washington Navel, ou partielle, comme pour les pomelos Marsh et Thompson et le citronnier Eurêka, qui ont une faible proportion de pollen viable, de l’ordre de 5 à 15 %. La stérilité femelle, quant à elle, se rencontre chez les mandariniers Satsuma, le pomelo Marsh et les orangers Washington Navel, Hamlin et Valencia.
L’auto et l’inter-incompatibilité s’observent fréquemment. Tous les pamplemoussiers sont auto-incompatibles. plusieurs hybrides ou supposés tels le sont également : les Tangelos Orlando et Minneola. les cultivars Robinson. Nova, Page, Fairchild, le Clémentinier. Certains cultivars d'Oranger et de Citronnier le seraient également (Frost et Soost, 1968). Certains cultivars auto-incompatibles sont également incompatibles en croisement : Orlando et Minneola, Robinson Nova et Page et quelques cas d'inter-incompatibilité unilatérale ont également été cités. La plupart des hybrides entre cultivars auto-incompatibles présentent ce même caractère. Ces résultats sont cohérents avec une incompatibilité de type gamétophytique, gouvernée par une série d'allèles S. L'existence de 8 allèles a été proposée par Soost (1969). Chez le Clémentinier. Cette incompatibilité gamétophytique ne revêt qu'un caractère partiel, quelques tubes polliniques atteignant l'ovaire. Ces incompatibilités peuvent être contournées par l'application d'exsudats stigmatiques, ou d'extraits de pollen avant autopollinisation ainsi que par des pollinisations répétées de fleurs immatures.
Les stérilités gamétiques et l'incompatibilité gamétophytique peuvent être une gêne pour le sélectionneur, mais elles lui offrent. en combinaison avec la parthénocarpie (très largement répandue dans le genre Citrus). L’opportunité d'obtenir des cultivars à fruits aspermes.
Polyembryonie à monoembryonie


